Oman – Musandam Peninsula

Le passage frontalier au nord de Dubaï doit être considéré comme un arrêt au stand. Visa et passeport ? Vérifier. Une assurance automobile distincte pour Oman ? Vérifier. Un moteur adapté à la route qui nous attend ? Vérifier. Un regard respectueux du garde-frontière sur la carrosserie et la lumière passe au vert. D'ici, une route libre devant soi sur un sprint où les moments de bonheur ne se mesurent qu'en secondes. La route le long de la côte sud du golfe Persique est isolée, dramatique et intemporelle. La péninsule de Musandam ne partage pas de frontière avec le territoire principal d'Oman. Le pays combine les traditions du désert avec le luxe moderne. Sur cette péninsule, le monde moderne n'a laissé derrière lui qu'une seule chose : des routes asphaltées parfaitement construites, s'étendant sur des kilomètres. Malgré tout ce confort, l'itinéraire exige du conducteur et de la voiture qu'ils fournissent tous les deux leurs meilleures performances. Les yeux sur le rétroviseur : les Omanis aiment leurs routes et leurs Sports Cars autant que les visiteurs. La chaleur du désert exige aussi de l'attention : les prises d'air d'une Porsche sont naturellement capables de relever ce défi, mais le conducteur lui-même doit s'assurer qu'il a suffisamment d'eau à bord. Une côte accidentée face à un plateau rocheux qui se présente dans toutes les couleurs du désert. Les habitants appellent la péninsule "Ruus al Jibal", les têtes des montagnes. Ils jaillissent de la mer et s'étendent profondément dans l'eau cristalline. Ici, les mètres d'altitude deviennent rapidement une unité de mesure étrangère. Musandam veut se mesurer dans un sentiment d'exaltation. Passant devant des fjords qui résistent assez facilement à la comparaison avec leurs cousins norvégiens, l'itinéraire se termine finalement au port d'al-Chasab, à l'extrémité nord de la péninsule. Ici, une oasis de luxe vous attend au milieu d'un paysage qui vous invite à en découvrir davantage. Jusqu'ici, une voiture de sport était en parfaite harmonie avec le désert : à partir d'ici, c'est un bateau et un véhicule tout-terrain. Naviguer en boutre jusqu'au détroit d'Ormuz nous rappelle les têtes des montagnes. Et crée une sensation de flotter sur l'eau devant eux comme dans l'air. Par contre, lorsqu'on roule vers l'intérieur des terres sur une piste accidentée, les montagnes désertiques semblent devenir des vagues imposantes. A la fin de l'excursion, l'hôtel Six Senses sur la baie magique de Zighy Bay. Quel que soit votre choix, une seule question reste sans réponse : quand avez-vous cessé de compter les moments de bonheur ?